Exposition Ray Monde

à 17 KM
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La galerie Schlassgoart a le plaisir de recevoir dans son espace du Pavillon du Centenaire ArcelorMittal un panorama du travail de la plasticienne Ray Monde. Cette exposition salue le retour de l’artiste au pays après 40 ans d’absence. Pour être absolument exacte, Ray Monde a fait une halte à Dudelange en 2003 à la galerie Dominique Lang et en 2004 à la galerie Nei Liicht. Depuis lors, elle est restée très discrète sur la scène nationale.
Née au début des années soixante à Luxembourg dans une famille de quatre enfants, Ray Monde a, dès son plus âge, manifesté un caractère rebelle et non-conformiste. Pour échapper aux contingences d’un quotidien quelque peu austère et strict, la jeune fille se retire volontiers dans son monde intérieur où elle nourrit son imaginaire déjà foisonnant. Comme une évidence, La création s’impose à elle qui emplit ses cahiers d’écolière de croquis et
dessins. Naturellement et sans doute avec une once de transgression, elle choisit de se tourner vers des études artistiques. C’est ainsi qu’elle quitte le Luxembourg en 1981 afin de suivre un cursus universitaire en Arts Plastiques à la Sorbonne Paris I pendant 5 ans. Elle s’inscrit en parallèle aux cours à l’École Nationale des Arts Décoratifs ainsi que dans les ateliers de la Grande Chaumière. Comme les mystères de l’existence la taraudent, elle prend des
cours de philosophie à l’Université de Paris VIII avec Gilles Deleuze et participe à des séminaires avec Michel Foucault.
Ray Monde, par la suite alliera constamment sa pratique artistique à la philosophie qui lui a permis de s’ouvrir à une infinie de questions sur l’identité et l’aboutissement de soi. En effet, la démarche plastique de l’artiste va au-delà de l’érotisme ou d’un univers fantasmagorique mais se rapproche plus d’une recherche philosophique et sociologique.
Ray Monde qualifie volontiers aujourd’hui ses années parisiennes de
sublimes. Elle peint, elle écrit, elle nourrit son inspiration de ses recherches anthropologiques et métaphysiques et crée un univers artistique anthropocentrique. Le corps, son corps devient alors son médium. « Mes images incarnent la nostalgie d’un parfait ailleurs avec les prestiges d’une sorte de magie, l’évasion vers un horizon différent, sur des chemins de l’altérité, vers un dépaysement radical de soi-même. J’interroge la condition historique et hystérique de la femme. Celle qui impliquait la tragédie d’être une femme, là où le miroir ne renvoyait pas des images. Je sonde la conscience de mon
corps. », écrit-elle.
C’est ainsi que nait Ecce Femina et le corps de l’artiste devient alors
iconique, une image quasi-sacralisée de la femme non soumise au regard de l’homme. Elle s’est photographiée de dos, jouant avec la lumière et la couleur rouge pour créer ces immenses lettres X faites de chair et de sang. XX, le chromosome de la femme. Un symbole fort, vivant, universel.
Parfois, certains ont été tentés de qualifier le travail de Ray Monde de féministe, disons plutôt que son art est un témoignage, celui d’une artiste qui réhabilite l’image de la femme, lui réattribue la jouissance de son corps et de ses sens, fait parler son corps et celui de toutes les femmes, tel un intercesseur.
L’artiste lutte ainsi contre les images de la femme dont la publicité nous abreuve. Images stéréotypées d’un corps ayant perdu sa sacralité et réduit à une fonction mercantile.
En 2010, l’artiste quitte Paris pour la Suisse. S’installe à Berne puis en
2012 à la Tour-de-Peilz à deux pas de la maison où résida le grand Gustave Courbet durant son exil de 1873 à sa mort en 1877. C’est un nouveau départ dans un nouveau pays mais Ray Monde fait face, s’interroge sur le concept du « Financial Art », sur la sur-esthétisation et sur l’uniformisation de l’art et sur une certaine aseptisation. Elle élabore alors un nouveau projet à son image,
solaire, bienveillant, universel. « Caress the world » prend alors corps par le biais de sa propre main sous forme de découpes de mobiles symbolisant la caresse. Cette initiative fait mouche et connaît un écho mondial. La plasticienne le présente dans une cinquantaine de pays mais son envol est stoppé par la pandémie du Covid -19. Les aléas de l’existence font que Ray Monde a quitté la Suisse en 2022 pour revenir s’installer au Luxembourg.
Retour aux origines pour celle dont le travail renvoie souvent aux racines les plus profondes.
Nathalie Becker, mars 2024 Voir moins
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  • 2024-04-13 2024-05-04 Europe/Paris Exposition Ray Monde La galerie Schlassgoart a le plaisir de recevoir dans son espace du Pavillon du Centenaire ArcelorMittal un panorama du travail de la plasticienne Ray Monde. Cette exposition salue le retour de l’artiste au pays après 40 ans d’absence. Pour être absolument exacte, Ray Monde a fait une halte à Dudelange en 2003 à la galerie Dominique Lang et en 2004 à la galerie Nei Liicht. Depuis lors, elle est restée très discrète sur la scène nationale. Née au début des années soixante à Luxembourg dans une famille de quatre enfants, Ray Monde a, dès son plus âge, manifesté un caractère rebelle et non-conformiste. Pour échapper aux contingences d’un quotidien quelque peu austère et strict, la jeune fille se retire volontiers dans son monde intérieur où elle nourrit son imaginaire déjà foisonnant. Comme une évidence, La création s’impose à elle qui emplit ses cahiers d’écolière de croquis et dessins. Naturellement et sans doute avec une once de transgression, elle choisit de se tourner vers des études artistiques. C’est ainsi qu’elle quitte le Luxembourg en 1981 afin de suivre un cursus universitaire en Arts Plastiques à la Sorbonne Paris I pendant 5 ans. Elle s’inscrit en parallèle aux cours à l’École Nationale des Arts Décoratifs ainsi que dans les ateliers de la Grande Chaumière. Comme les mystères de l’existence la taraudent, elle prend des cours de philosophie à l’Université de Paris VIII avec Gilles Deleuze et participe à des séminaires avec Michel Foucault. Ray Monde, par la suite alliera constamment sa pratique artistique à la philosophie qui lui a permis de s’ouvrir à une infinie de questions sur l’identité et l’aboutissement de soi. En effet, la démarche plastique de l’artiste va au-delà de l’érotisme ou d’un univers fantasmagorique mais se rapproche plus d’une recherche philosophique et sociologique. Ray Monde qualifie volontiers aujourd’hui ses années parisiennes de sublimes. Elle peint, elle écrit, elle nourrit son inspiration de ses recherches anthropologiques et métaphysiques et crée un univers artistique anthropocentrique. Le corps, son corps devient alors son médium. « Mes images incarnent la nostalgie d’un parfait ailleurs avec les prestiges d’une sorte de magie, l’évasion vers un horizon différent, sur des chemins de l’altérité, vers un dépaysement radical de soi-même. J’interroge la condition historique et hystérique de la femme. Celle qui impliquait la tragédie d’être une femme, là où le miroir ne renvoyait pas des images. Je sonde la conscience de mon corps. », écrit-elle. C’est ainsi que nait Ecce Femina et le corps de l’artiste devient alors iconique, une image quasi-sacralisée de la femme non soumise au regard de l’homme. Elle s’est photographiée de dos, jouant avec la lumière et la couleur rouge pour créer ces immenses lettres X faites de chair et de sang. XX, le chromosome de la femme. Un symbole fort, vivant, universel. Parfois, certains ont été tentés de qualifier le travail de Ray Monde de féministe, disons plutôt que son art est un témoignage, celui d’une artiste qui réhabilite l’image de la femme, lui réattribue la jouissance de son corps et de ses sens, fait parler son corps et celui de toutes les femmes, tel un intercesseur. L’artiste lutte ainsi contre les images de la femme dont la publicité nous abreuve. Images stéréotypées d’un corps ayant perdu sa sacralité et réduit à une fonction mercantile. En 2010, l’artiste quitte Paris pour la Suisse. S’installe à Berne puis en 2012 à la Tour-de-Peilz à deux pas de la maison où résida le grand Gustave Courbet durant son exil de 1873 à sa mort en 1877. C’est un nouveau départ dans un nouveau pays mais Ray Monde fait face, s’interroge sur le concept du « Financial Art », sur la sur-esthétisation et sur l’uniformisation de l’art et sur une certaine aseptisation. Elle élabore alors un nouveau projet à son image, solaire, bienveillant, universel. « Caress the world » prend alors corps par le biais de sa propre main sous forme de découpes de mobiles symbolisant la caresse. Cette initiative fait mouche et connaît un écho mondial. La plasticienne le présente dans une cinquantaine de pays mais son envol est stoppé par la pandémie du Covid -19. Les aléas de l’existence font que Ray Monde a quitté la Suisse en 2022 pour revenir s’installer au Luxembourg. Retour aux origines pour celle dont le travail renvoie souvent aux racines les plus profondes. Nathalie Becker, mars 2024 Voir moins Esch-sur-Alzette Esch-sur-Alzette, Luxembourg Galerie Schlassgoart Pavillon du Centenaire ArcelorMittal
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